Nouvelles informations à propos du CHU de Guadeloupe
Nouvelles informations à propos du CHU de Guadeloupe
971/Alerte pénurie de médicaments au CHU: les conséquences peuvent être dramatiques
Un dysfonctionnement à la salle coronarographie du CHU
RCI.FM | le 09/06/2019 à 05:46
Par Laura Latchan
Une anomalie a été détectée à la salle de coronarographie du CHU.
Un dysfonctionnement survenu sur le tube à rayon X de la salle de coronarographie de l’hôpital, la seule de ce type qui existe en Guadeloupe. Conséquence, c’est essentiellement la thrombolyse, traitement médicamenteux, qui est assurée pour soigner les infarctus du myocarde qui est impactée. Dans l’édition de 13h hier (samedi), Richard Garnier recevait les précisions du docteur Laurent Larifla, chef du service cardiologie du CHU.
Et suite à l’annonce de ce dysfonctionnement, le collège de cardiologie de la Guadeloupe a réagi par voie de communiqué.
Selon lui je cite : « Le collège sollicite l’ensemble des décideurs et tutelles Direction du CHU, ARS afin que dans l’urgence tout soit fait pour remplacer ce tube présentant de sérieux dysfonctionnements.
"Il s’agira ensuite de prendre des mesures évitant de se retrouver dans ce type de situation avec le risque de cessation d’activité. Le collège qui préconise qu’une deuxième salle opérationnelle et un deuxième site « mobilisable » soit crée en cas d’urgence." Fin de citation. Le courrier est signé par le Docteur Lydia Anzala Djaouti.
Le collège qui œuvre également pour mettre en place une véritable territorialisation de la filière cardiologie en Guadeloupe. André Atallah, Chef de service de cardiologie au centre hospitalier de Basse-Terre et Vice-Président de la Fédération Hospitalière de Guadeloupe était en direct dans notre édition de 7h avec Laura Latchan ce dimanche. Extrait.
Sources: https://www.rci.fm/infos/sante/un-dysfonctionnement-la-salle-coronarographie-du-chu
Une petite bouffée d'air pour le CHU menacé par l'asphyxie budgétaire
Emmanuel Macron a annoncé, hier, une ligne de trésorerie de 20 millions d’euros pour le CHU de la Guadeloupe. Une annonce faite hier, après une entrevue à l’Elysée entre le Chef de l'Etat et le président de la Région Guadeloupe, Ary Chalus
Guadeloupe 1ère, O. Lancien
Publié le 13/06/2019 à 08:21, mis à jour le 14/06/2019 à 10:36
Au CHU cette annonce semble être bien accueillie, même si cette ligne de trésorerie ne comble pas les 45 millions d’euros de dette. C’est une petite bouée de sauvetage dans un océan de marasme économique. Emmanuel Macron a publié les photos de cette entrevue avec Ary Chalus, le président de région sur les réseaux sociaux.
Réunion de travail fructueuse avec @AChalus971 sur le quotidien des Guadeloupéens : l’eau, l’hôpital, les sargasses, l’économie, neuf mois après les visites de terrain en Guadeloupe. pic.twitter.com/3faPnubzf3
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 juin 2019
Ary Chalus, Président de la Région Guadeloupe
Mais une ligne de trésorerie est une sorte de crédit ouvert sur les comptes de l’Etat. Mais un crédit doit être remboursé, et généralement dans de bref délai.
La présidente du conseil de surveillance du CHU, Josette Borel Lincertin, prend acte de ce coup de pouce de l’Etat. Toutefois elle demande à l’Agence Régionale de Santé, de venir présenter au conseil de surveillance le dispositif. Et il y a justement aujourd’hui une réunion du conseil de surveillance du centre hospitalier universitaire.
Josette Borel Lincertin prend cette annonce avec beaucoup de pincette. Elle se bat depuis plusieurs mois pour obtenir l’apurement, c'est-à-dire l’effacement pur et simple, des 45 millions d’euros de dette fournisseurs. Une dette structurelle que l’incendie d’une partie du CHU de 2017 a accentué. La présidente du département ne désespère pas d’obtenir cet apurement.
Eviter les ruptures d’approvisionnement de médicaments
C'est l'une des raisons de ce coup de pouce d’Emmanuel Macron au CHU de la Guadeloupe. La semaine dernière, on a évité le pire. Un courrier du directeur du CHU de la Guadeloupe, en date du 05 juin dernier, fait froid dans le dos.
(Télécharger) Lettre à la Directrice Générale de l'ARS
Gérard Cotellon, écrit à Valérie Denux, la directrice de l’ARS à propos de deux laboratoires pharmaceutiques qui refusent de livrer le CHU, compte tenu de ses dettes. Un courrier qui tourne sur les réseaux sociaux. Il en dit long sur l’état de santé financier du Centre Hospitalier Universitaire de la Guadeloupe.
Gérard Cotellon demande à la directrice de l’ARS, Valérie Denux de jouer de son droit de réquisition pour contraindre ces deux laboratoires pharmaceutiques de livrer la pharmacie du CHU en médicaments vitaux pour les patients pris en charge.
Le directeur a déploré la semaine dernière, une rupture de stock probable, pour 4 médicaments :
- L’actylise pour soigner les thrombose artérielles, 48 heures de stock
- Le Sufentanil pour l’anesthésie et la réanimation, seulement 6 jours
- L’hémoculture, pour lutter contre les infections, il n’y en avait plus
- La morphine qui empêche la pratique de toute anesthésie.
Gérard Cotellon a tout fait pour convaincre ces deux fournisseurs. Ils ont d’ailleurs été placés sur une liste prioritaire, mais sans succès. Mylan et Biomérieux, ces deux Laboratoires,refusent de livrer pour défaut de paiement. Le CHU a demandé à l’Agence régionale de santé de faire jouer sa compétence en matière de sécurité sanitaire et de permanence des soins. Selon nos sources ce dossier est en passe d’être réglé. Ces médicaments devraient arriver sous peu.
Sources : https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/petite-bouffee-air-financiere-chu-menace-asphyxie-budgetaire-720756.html
Urgences : après trois mois de grève, le gouvernement débloque 70 millions d'euros de mesures immédiates
Par franceinfo avec AFP – France Télévisions
Mis à jour le 14/06/2019 | 15:02 – publié le 14/06/2019 | 12:52
Une large part de ce montant sera consacrée à la généralisation et à la revalorisation d'une prime "de risque" d'une centaine d'euros net par mois, versée dès juillet.
Après trois mois de mobilisation dans les services d'urgences, le gouvernement répond à une partie des revendications du personnel soignant. Alors que la ministre de la Santé Agnès Buzyn recevait, vendredi 14 juin, les représentants du secteur hospitalier, son ministère a annoncé le déblocage de 70 millions d'euros pour financer des mesures immédiates.
Une cinquantaine de participants avaient été conviés à cette première réunion de "mission nationale" pour refonder les urgences, selon les termes du ministère de la Santé. Les cinq principaux syndicats des hôpitaux publics (CGT, FO, CFDT, SUD, Unsa) étaient présents ainsi que le collectif Inter-urgences, les trois grandes fédérations d'établissements (FHF, FHP, Fehap), l'Ordre des médecins et celui des infirmiers. Un rapport sera "remis en novembre" sur le sujet, a indiqué vendredi sur BFMTV le député LREM Thomas Mesnier.
Franceinfo vous détaille la répartition du montant débloqué par le gouvernement.
Revalorisation de la prime individuelle de risque : 55 millions
Une large part de ce montant – 55 millions – sera consacrée à la généralisation et à la revalorisation de la prime individuelle de risque, à 118 euros bruts, dès le 1er juillet. Cette prime est versée à l'ensemble des professionnels des services d’urgence (hors médecins) et concerne au total "30 000 personnes", a précisé la ministre de la Santé.
Il s'agit de "prendre en compte" la "situation particulière" des personnels des urgences, qui font parfois face à "des patients violents" et à des "incivilités", a-t-elle indiqué devant la presse.
Une prime pour les infirmiers et aides-soignants et 15 millions pour les "services en tension"
Une prime de coopération de 100 euros brut mensuels sera en outre mise en place pour les infirmiers et aides-soignants à qui seront déléguées des tâches médicales.
A ces bonus s'ajoute une enveloppe de 15 millions d'euros censée permettre "aux services d'urgences en tension" de "renforcer leurs effectifs paramédicaux durant la période estivale et de maintenir ainsi un maximum de lits ouverts", selon un communiqué du ministère.
En parallèle, le plafonnement des heures supplémentaires sera rehaussé, à 20 heures par mois.
Des réactions mitigées chez les soignants
Les professionnels de santé sont mitigés après ces annonces. Patrick Bourdillon, de la CGT santé, a déclaré à l'AFP : "15 millions sur 600 services d'urgences, c'est une goutte d'eau dans un océan". Il déplore que la ministre se soit "refusée à un moratoire" sur les fermetures de lits, "première des revendications".
De son côté, Hugo Huon, du collectif Inter-urgences, qui avait initié le mouvement de grève mi-mars, déplore "des effets d'annonce sur les primes avec beaucoup d'incertitudes" et "des protocoles de coopération seulement pour les infirmiers".
Sources: https://mobile.francetvinfo.fr/economie/greve/greve-aux-urgences/apres-trois-mois-de-greve-aux-urgences-le-gouvernement-debloque-70-millions-d-euros-de-mesures-immediates_3489869.html#xtor=EPR-51-[apres-trois-mois-de-greve-aux-urgences-le-gouvernement-debloque-70-millions-d-euros-de-mesures-immediates_3489869]-20190614-[bouton]&xtref=acc_dir