Derapage raciste de Jacques Chirac
Derapage raciste de Jacques Chirac
Les caméras du «Petit Journal» sur Canal+ sont partout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. Elles viennent de jouer un vilain tour à Jacques Chirac et Alain Juppé, pris en flagrant délit d'excès verbal, pour ne pas dire plus.
A Bordeaux, ville dirigée par Alain Juppé (UMP), l'ancien Président de la République et son ex-premier ministre se sont rencontrés vendredi après la dédicace de ses Mémoires par l'ex-locataire de l'Elysée entre 1995 et 2007. A la suite d'un repas gastronomique, les deux compères effectuent une promenade digestive comme le raconte Yann Barthès, nouveau poil à gratter des hommes politiques avec son émission irrévérencieuse.
Chirac et Juppé dérapent-ils à la "Hortefeux" ? 23/11/09
envoyé par boaz2006. - L'actualité du moment en vidéo.
«Il est pas corrézien»
Un jeune homme souhaite se faire photographier aux côtés des deux hommes politiques. «Vous êtes d'où, vous ?», questionne Jacques Chirac. Le passant répond : «Je suis de Lormont». «Lormont, c'est une commune juste à côté de Bordeaux», précise tout de suite Alain Juppé. Le jeune homme a obtenu son cliché, remercie et reçoit même une tape virile mais amicale sur l'épaule de Jacques Chirac. Quelques secondes plus tard, l'ancien président glisse à Alain Juppé : « A mon avis, il est pas tout à fait né... natif de... là, enfin bon.» Une remarque à laquelle le maire de Bordeaux répond : «Il est pas corrézien !»
Un jeune homme souhaite se faire photographier aux côtés des deux hommes politiques. «Vous êtes d'où, vous ?», questionne Jacques Chirac. Le passant répond : «Je suis de Lormont». «Lormont, c'est une commune juste à côté de Bordeaux», précise tout de suite Alain Juppé. Le jeune homme a obtenu son cliché, remercie et reçoit même une tape virile mais amicale sur l'épaule de Jacques Chirac. Quelques secondes plus tard, l'ancien président glisse à Alain Juppé : « A mon avis, il est pas tout à fait né... natif de... là, enfin bon.» Une remarque à laquelle le maire de Bordeaux répond : «Il est pas corrézien !»
En septembre,c'était Brice Hortefeux qui déclarait à propos d'un jeune militant d'origine maghrébine venu lui aussi réclamer un cliché : «Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes.»
Le dérapage de l'ancien président nous rappelle un précédent resté dans les annales. Le 19 Juin 1991, Jacques Chirac, alors maire de Paris et président du RPR,prononcait dans un discours,à propos des immigrés, le fameux "le bruit et les odeurs" pour dénoncer les désagréments supposés de ces populatipons.