LE PHARAON TOUTANKHAMON DORT DANS SA PEAU NOIRE-par le Prodesseur Jean-Charles Coovi Gomez
LE PHARAON TOUTANKHAMON DORT DANS SA PEAU NOIRE-par le Prodesseur Jean-Charles Coovi Gomez
voici un exemple de diversion des falsificateurs. on donne toutes les info sauf celles qui pourraient être de nature à "faire avancer" les profanes sur la race des égyptiens anciens dont certains disent qu'ils sont rouges, rouge-sombre, bruns, blancs à peau noire mais jamais noirs à peau noire. et pour ramsès 2 (ousermaâtrè setepenrè meriamon ramessou) on dit qu'il est roux. mais on n'a pas besoin d'être polytechnicien pour savoir que la rousseur n'est pas une race mais un trait physique que l'on rencontre dans toutes les races y compris en afrique. au demeurant, si la race n'existe pas, tout le monde sait que l'europe est peuplée de leucodermes, l'asie de xanthodermes et de leucodermes, l'afrique de mélanodermes mais pour les anciens égyptiens, la race n'existe doit rester un mystère. cherchez l'erreur!
si je vous dis qu'un automobiliste roulant à vive allure TOUS FEUX ETEINTS réussit à éviter un obstacle NOIR se trouvant sur la route, vous allez vous gratter le crâne pour savoir comment est-ce possible si je ne vous dis pas que nous sommes enplein jour! voilà un des jeux favoris qu'on cultive en égyptologie pour que le mensonge originel perdure au profit d'un certain impérialisme prédateur qui s'est aperçu en plein esclavage que la race asservie est celle-là même qui est à l'origine de la civilisation de toute l'humanité.
soyons vigilants.
Depuis l'occupation brutale de l'Egypte en 640 de notre ère par les conquérants arabes avec à leur tête Amr Ibn-al-As, le sort des populations autochtones (Mélanodermes de Haute – Egypte et Coptes) n’a cessé de se dégrader sur tous les plans. De nos jours, la République Arabe Unie d’Egypte s’est appropriée de façon exclusive la totalité du patrimoine historique et culturel pharaonique dont l’appartenance au monde négro-africain s’impose pourtant à tous les esprits objectifs comme « un fait scientifique opératoire » depuis les travaux décisifs de feu le Professeur Cheikh Anta DIOP. Néanmoins, depuis plusieurs décennies, on assiste à un renforcement du monopole des autorités arabes d’Egypte sur le Service des Antiquités au détriment des institutions savantes étrangères. Amorcée jadis par les Docteurs Gamal MOKHTAR, Saroïte OKACHA, Anwar CHOUKRY etc, cette « nouvelle politique de souveraineté arabe » est à présent incarnée par la personnalité controversée du Docteur Zahi HAWASS, actuel Secrétaire général du Conseil Suprême des Antiquités égyptiennes.C’est dans ce contexte qu’a eu lieu le 17 Février 2010 au Musée national du Caire une conférence de presse au retentissement médiatique planétaire qui a permis au Dr HAWASS de révéler les résultats « officiels » des tests ADN effectués entre 2007 et 2009 par une équipe de dix sept chercheurs sur seize momies pharaoniques dont celle du célèbre Pharaon TOUTANKHAMON. Cette étude est parue simultanément dans le Journal of the American Medical Association en date du 17 Février 2010 sous le titre « Ancestry and Pathology in King Tutankhamun’s Family » [pages 638-647].
En procédant au recoupement des éléments fournis durant la conférence de presse et le compte rendu paru dans JAMA, on peut relever cinq principales informations :
1- Le Pharaon TOUTANKHAMON serait mort vers 1327 avant notre ère à l’âge de dix neuf ans des suites du paludisme (« malaria tropica ») doublé d’une affection osseuse chronique.
2- Le père du Pharaon serait bien AKHENATON avec lequel il partagerait les mêmes caractéristiques morphologiques, le même groupe sanguin et le même chromosome Y.
3- La mère de TOUTANKHAMON ne serait pas NEFERTITI, mais une sœur d’AKHENATON non-identifiée, parfois surnommée « Young Lady » et dont la momie est référencée KV35YL.
4- Le jeune Pharaon aurait contracté la maladie de Kholer, souvent douloureuse, nécrosant littéralement ses os, aggravée de surcroît par une oligodactylie (nombre anormale d’orteils) au pied droit et d’un pied bot à gauche.
5- Des analyses de l’ADN obtenus de biopsies osseuses auraient révélé que les deux fœtus momifiés retrouvés aux cotés de la dépouille du jeune Pharaon dans son mobilier funéraire par Howard CARTER en 1922 appartiendraient à ses deux enfants morts-nés.
On ne peut qu’être surpris par la focalisation de l’étude des seize momies pharaoniques sur le seul TOUTANKHAMON afin d’élucider aux dires des auteurs les « mystères » entourant ses origines familiales et les conditions précises de sa disparition. Il apparaît toutefois à la lumière des documents inédits auxquels nous avons pu accéder, qu’un chapitre essentiel de l’étude a été volontairement occulté et n’a donné lieu à aucune communication publique à ce jour. En effet, les seize momies ont bien fait l’objet de 2007 à 2009 d’une analyse des gènes anciens selon la méthode éprouvée par le savant suédois Svante PÄÄBO (Institut Max Planck, Leipzig) [cf « A molecular approach to the study of Egyptian History »]. S’inspirant d’une précédente étude également non-publiée suite aux requêtes pressantes des autorités arabes égyptiennes et qui traitait de l’origine du peuplement ancien du Delta du Nil, les chercheurs ont abouti à la conclusion capitale qu’elles s’apparentent sans discussion possible au groupe des populations mélanodermes de l’Afrique sub-saharienne. Ainsi, nous révélerons – documents authentiques à l’appui – les véritables résultats hélas non-divulgués officiellement des tests ADN effectués au Caire au cours de la Conférence inaugurale du Séminaire d’Etudes Egypto-Nubiennes le Samedi 13 Mars 2010 à la Plaine Saint Denis. Signalons incidemment d’autres faits d’une extrême gravité qui font douter de l’objectivité scientifique des chercheurs concernés : - Tout en occultant aux honnêtes profanes les résultats édifiants de l’analyse des gènes anciens des seize momies du Caire, ils favorisent et cautionnent la diffusion en exclusivité mondiale d’une pseudo-reconstitution en 3D du « visage » de TOUTANKHAMON qui l’assimile à un leucoderme ou un sémite. [cf reconstitution française de VIGNAL et DAYNES] Au demeurant, le visage aux traits négroïdes saillants de la momie du Pharaon tel que nous l’avions nous-même révélé pour la première fois au public africain lors du Colloque de Dakar consacré à l’œuvre de Cheikh Anta DIOP en 1996, exclut qu’il ait pu servir de « modèle » pour cette reconstitution. Les allégations selon lesquelles cette manipulation serait imputable aux défaillances de l’ordinateur sont également irrecevables [cf site web ANKH]. Il s’agit par conséquent d’une falsification historique délibérée et en tous points comparable à l’irradiation nucléaire de la momie présumée de RAMSES II afin de le faire passer pour un Pharaon aux cheveux roux. On songe aussi aux manipulations subies par la momie de la Reine Ahmes NEFERTARI qu’on s’est acharné à vouloir absolument blanchir. Enfin, sous prétexte d’effectuer des travaux de restauration, des équipes d’égyptologues et d’archéologues modifient arbitrairement la couleur originelle des personnages figurant dans de nombreuses tombes égyptiennes afin de les faire passer aux yeux du grand public non-averti pour des leucodermes. Face à cette entreprise de destruction de preuves ou de dissimulation de sources, il y a lieu d’informer l’opinion publique internationale tout en prenant des mesures conservatoires en vue d’une réappropriation par le Monde noir de son patrimoine historique et culturel. C’est dire toute l’actualité de cette recommandation expresse du Professeur Cheikh Anta DIOP : « On doit dire aux générations qui s’ouvrent à la recherche : armez-vous de science jusqu’aux dents et allez arracher sans ménagement des mains des usurpateurs le bien culturel de l’Afrique dont nous avons été si longtemps frustrés »[cf Préface de DIOP à l’Afrique dans l’Antiquité… de Théophile OBENGA].
Professeur Jean-Charles Coovi Gomez